Cheek Magazine est LE pure-player féminin de la génération Y. Nous sommes très heureuses que GuestViews ait inauguré la section « A startup is born ». Voici l’interview ci-dessous. Si vous voulez la lire en ligne, c’est ici !
Propos recueillis par Myriam Levain (publié le 29/04/2015) :
GUESTVIEWS, L’APPLI QUI RÉINVENTE LE LIVRE D’OR
Elles se sont rencontrées dans un centre d’art contemporain où elles étaient toutes les deux de passage au début de leur carrière, et elles ne se sont plus quittées. À 28 et 25 ans, Alizée Doumerc et Camille Caubriere, les deux cofondatrices de l’appli GuestViews, disent avoir eu un “coup de cœur humain et professionnel” l’une pour l’autre, et avoir tout de suite su qu’elles monteraient leur boîte ensemble. Lancée en décembre 2013, leur appli GuestViews s’incruste petit à petit dans nos musées et part à la conquête des hôtels.
C’est quoi GuestViews ?
C’est une appli à destination des visiteurs de musées, qui leur permet de laisser un feedback un peu perso, comme les moments forts de leur visite ou d’autres infos qu’ils souhaitent communiquer. On a passé beaucoup de temps dans les lieux culturels et on a eu l’idée de réinventer et enrichir l’expérience du livre d’or via le numérique. Maintenant, on commence à travailler avec les hôtels sur le même principe.
Le jour où vous vous êtes lancées ?
Quand on s’est rencontrées. On s’est rendu compte qu’on savait toutes les deux depuis toujours qu’on allait monter notre boîte, étant issues de deux familles d’entrepreneurs. On ne savait juste pas avec qui, ni quand, ni comment. Dès qu’on s’est connues, on a su.
Le conseil que vous donneriez à quelqu’un qui veut monter sa boîte ?
Le plus important, c’est d’être honnête avec soi-même. Ça permet de savoir se remettre en question, d’oser parler des échecs et des difficultés et de rester humble envers ses associés. Ça permet surtout d’adapter ses ambitions à ses capacités.
Vous vous voyez où dans trois ans ?
On se voit avec une équipe de choc, en France et à l’international! On veut continuer à construire notre boîte comme un bijou, qu’on aimerait revendre à terme, parce qu’on a d’autres projets d’entrepreneuriat. On a déjà des idées pour la suite, c’est ça être honnête avec soi-même, savoir qu’on ne fera pas ça toute notre vie. (Rires.)
Portrait : © Clelia Bénard pour Cheek Magazine