Mesure de la satisfaction, étude des publics, reporting… La directrice du Musée d’Ixelles revient sur les usages du livre d’or digital à l’aube de « Last Call », la fête de clôture avant l’agrandissement du musée.
« Pourriez-vous vous présenter brièvement ?
Je m’appelle Claire Leblanc et je suis directrice du Musée d’Ixelles – deuxième musée d’art à Bruxelles et en Belgique – depuis 2006. Titulaire d’un doctorat en Histoire de l’Art, j’ai une carrière exclusivement muséale depuis 20 ans.
J’ai coutume de dire que je suis en quelque sorte une « femme orchestre », car en tant que directrice, je suis responsable d’une dizaine d’employés – dont je coordonne les divers projets : conception des différentes expositions, communication, accueil des visiteurs et médiation ou programmes d’acquisition par exemple.
Pouvez-vous nous présenter le Musée d’Ixelles ?
Le Musée d’Ixelles est un musée des Beaux-Arts inauguré en 1892 grâce à un important don d’objets d’art ayant appartenus au peintre et collectionneur Edmond De Pratere. Le musée compte environ 12 000 oeuvres dans ses collections, ce qui en fait la 2ème plus importante collection publique d’art à Bruxelles et en Belgique – après les Musées Royaux des Beaux-Arts évidemment.
Les collections présentent une grande diversité d’époques et de disciplines de l’art belge. Les oeuvres constitutives des collections illustrent en effet toutes les disciplines des Beaux-Arts et recouvrent de façon assez uniforme une vaste période qui va du XIXe siècle à nos jours. On compte également dans nos collections ce que j’appelle « d’heureux accidents », c’est-à-dire des dons et legs d’oeuvres de grand maîtres comme Picasso, Miro ou Picabia qui permettent d’ouvrir le propos sur l’art belge à l’international.
Le développement du musée est également très serein et pérenne car les collections sont sans cesse enrichies par des acquisitions afin de s’adapter aux besoins de son époque. Le musée s’est doté d’un budget bisannuel de 180 000 € d’acquisitions destiné à compléter certains manques historiques, et acheter des pièces de jeunes artistes contemporains émergents.
En plus des collections permanentes, le public peut visiter au cours de l’année trois expositions phares, accrochées dans la grande salle d’exposition, ainsi que trois expositions plus petites. Le Musée d’Ixelles propose donc un parcours riche et original. La dynamique d’ouverture dans laquelle s’inscrit le musée attire un public très large – ce que confirme le livre d’or digital GuestViews.
Le Musée d’Ixelles va bientôt fermer ses portes pour rénovation pendant trois ans. Parlez-nous de ce chantier, et des événements de clôture qui se profilent pour l’occasion.
La dernière saison s’est achevée début février, et ce fut un franc succès ! Nous allons à présent entrer dans une phase de travaux d’agrandissement et de rénovation avec pour fil conducteur une amélioration de la qualité d’accueil des visiteurs. C’est aussi l’occasion de doter le musée de nouveaux services : ateliers pédagogiques, cafétéria, salle de conférence… Ces travaux sont une opportunité formidable car le Musée d’Ixelles est ancré dans un maillage très urbain et donc très dense… C’est véritablement une chance de pouvoir agrandir le musée existant quand d’autres lieux sont contraints de délocaliser une partie de leur activité.
Projet d’agrandissement du musée et affiche pour la fête de clôture
Le weekend prochain – du 2 au 4 mars – sera donc l’occasion de célébrer la clôture du musée avant les travaux d’agrandissement, et de se dire au revoir. C’est tout sauf un enterrement ! Nous prenons le parti de la fête – d’autant que la grande salle d’exposition était à l’origine une grande salle des fêtes communale. Au programme donc, une soirée dansante, un bal populaire, mais aussi des visites guidées et chantées des collections permanentes ou une rencontre d’information autour du projet d’agrandissement et de rénovation du musée.
En plus de ce weekend festif de Last Call, les Amis du Musée d’Ixelles organiseront un dîner de clôture, le Last Call Dinner le 14 mars. [Renseignements et inscriptions ici]
Pourquoi avez-vous fait appel à GuestViews ?
Nous n’étions initialement pas dotés d’outils ad hoc pour évaluer la satisfaction des visiteurs, qui sont entre 60 000 et 70 000 à venir au musée chaque année. Pour remédier à cela, nous avons donc opté pour le livre d’or numérique GuestViews, que nous utilisons depuis maintenant deux ans. Pour GuestViews, c’était le premier contrat belge et le premier contrat international ! Et le début d’une belle collaboration.
Nous avons pu récolter un grand volume d’informations qui nous a permis de mesurer avec précision la satisfaction, et ainsi de confirmer nos perceptions sur nos publics – perceptions qui, jusque là, étaient assez empiriques.
Quel est votre usage du livre d’or digital ?
Nous souhaitions utiliser le livre d’or digital d’abord comme un livre d’or classique afin de récolter les commentaires des visiteurs. Dans un deuxième temps, nous y avons eu recours comme un outil qui venait étayer l’étude des publics : de quelle région du pays viennent-ils ? De Flandres ? De Wallonie ? De Bruxelles ? Quel âge ont-ils ? etc.
En matière d’usage, le livre d’or digital nous permet d’avoir des indications fiables, ce qui a fluidifié les interactions entre le musée et l’administration : le musée est sous la tutelle administrative de la commune d’Ixelles, soucieuse d’accueillir le public dans toute sa diversité.
Le livre d’or digital installé à la sortie du Musée d’Ixelles
D’après vous, quel bénéfice pour les visiteurs ?
Pour les visiteurs, je pense qu’un livre d’or digital est plus attrayant. Il est à mon avis plus facile d’aller vers ce genre d’outil que de prendre le stylo pour écrire dans un livre d’or papier… Le numérique rend l’exercice plus ludique.
Le fait que le musée invite les visiteurs à partager leur expérience est également un élément important : ces derniers sont sensibles au fait que le musée souhaite mieux les connaître afin de mieux les servir. Proposer au public un espace où il peut s’exprimer est d’ailleurs incontournable : le livre d’or n’offre pas le même retour que les réseaux sociaux, et c’est à mon sens quelque chose de complémentaire.
Quelles seraient les trois raisons pour lesquelles vous recommanderiez GuestViews ?
Je recommande GuestViews :
– D’abord pour la qualité irréprochable de son service client : il est très réactif et tout se passe de manière agréable, même lorsqu’advient une urgence.
– Ensuite, pour la qualité du service proposé pour le visiteur en matière d’UX (User Experience, NDLR) : le design de l’application est très esthétique et rend le livre d’or ergonomique.
– Enfin, pour la souplesse d’aménagement de l’application : le livre d’or s’adapte totalement à nos besoins. »
Découvrez ici tous les détails de la programmation du « Last Call », la fête de clôture avant agrandissement du Musée d’Ixelles. Vous voulez en savoir plus sur la solution GuestViews ? Testez-la gratuitement ici.